citrouille, blog des librairies jeunesse

citrouille, blog des librairies jeunesse citrouille, blog des librairies jeunesse blog des librairies jeunesse sorcières librairies jeunesse historiqueprix unique du livreadresses des librairies citrouille dans les librairies jeunesse ou par abonnement en ligne rétroviseurune sélection de nos archives chroniqueschronique de madeline rothcontinent manga, chronique d'olivier anselmchronique de simon roguetchronique de claude andrÉ rubriques de la rédaction du blogarticles diversdernieres lecturesextraits d'ouvrageslivres en dÉbatportraits et interviewsprix sorcieres selections parues dans la revue tÉmoignages de lecturestextes et images d'auteurs d'illustrateurstribunes libresretro juillet 07 rubriques des partenaires du blogarolearpleibby belgiquejean perrotla boite a images d'alain korkosla toile de l'unles cartons de sÉbastien bonifaslivralirelivresanimeslou goustarounantes livres jeunesnous voulons lirenouvelles de lachartesitartmagsuperluciole sites de librairies voyelles (les sables) le cheval crayon (caen)m'lire (laval) l'eau vive (avignon) librairie des enfants (versailles) comptines (bordeaux) l'herbe rouge (paris) l'oiseau-lire (evreux) nemo (montpellier) le préau (metz) les 3 mages (marseille) page d'accueil contacts contacts alsj adresses des librairies annonces des librairies contact du blog sites librairies avignon bordeaux caen evreux laval les sables lille marseille metz montpellier paris 14 versailles archives toutes les archives sélections de la revue dernières lectures prix sorcières recherche flux rss newsletters'inscrirese désinscrire nos dernières lectures dites nous… commentaires récents gawou sur laurence tutello (le chat pitre) et madeline... laamoum abd sur le secret de térabithia sophiegda sur l'île aux trésors cathy sur la grève pibole sur le plus beau métier du monde (par jean-luc... pibole sur faites un lien vers un site ! vincent cuvellier sur le plus beau métier du monde (par jean-luc... b. longre sur faites un lien vers un site ! cathy sur le plus beau métier du monde (par jean-luc... laurent sur raymond rêve extraits de quelques dossiers de la revuedossier dire et lire par l'imagedossier figures rebellesdossier adosdossier afriquedossier france-algeriedossier indedossier nouvelle calÉdoniedossier philosophie(le blog ne publie pas forcément la totalité des articles des dossiers. pour lire les dossier complets, procurez vous citrouille dans une de nos librairies, ou abonnez-vous …) flux rss 22 octobre 2007 absence de critique des Å“uvres de littérature d'enfance au vietnam « on ne quitte jamais la littérature de l'enfance, une fierté de nos identités", a dit jean foucault, coordinateur du réseau littératures d'enfance (lde), lors d'un colloque international dont le thème était "les littératures d'enfance et de jeunesse francophones : connaissance, enseignement et traduction", qui s'est tenu les 19 et 20 octobre à hanoi. (…) dans le cas du vietnam, lê phong tuyêt, de l'institut d'études littéraires de hanoi, a révélé que la littérature d'enfance, dès sa naissance, n'aborde pas l'avertissement pour les enfants, surtout pour les fillettes. en matière de critique, nguyên thanh vân, de l'institut d'études littéraires, considère qu'il est "regrettable" que depuis les années 90, les revues et journaux ne réservent qu'une petite place à la critique des livres de lde, soulignant une autre difficulté, celle que les écrivains pour la jeunesse sont sous-estimés, même si tout le monde sait qu'il n'est pas facile d'écrire pour enfants.(…) » un article de lê thanh et une interview de jean foucault à lire dans le courrier du vietnam 11:49 ecrit par lsj dans des liens | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note laurence tutello (le chat pitre) et madeline roth (l'eau vive) à écouter sur la voix des libraires 06:20 ecrit par lsj dans dernieres lectures , des liens | lien permanent | commentaires (1) | envoyer cette note 21 octobre 2007 sélection nous voulons lire ! pommier maurice dans l’atelier de pépère maurice pommier privilégie les albums qui ont une solide base documentaire : tel chasseurs de baleine, le sac du mousse ou le sorcier des cloches ; il a aussi illustré nombre de documentaires dont beaucoup sont consacrés à de vieux métiers. ici, il s’agit de la menuiserie que représente le personnage de pépère. ce qui frappe, c’est le mélange des détails documentaires, traduits par des dessins très précis, souvent très petits, souvent en ombres chinoises (on appelle « pommier » ce type de dessins) et l’expression si humaine du vécu des personnages mis en scène. la couverture regroupe toutes ces caractéristiques : pépère raconte avec beaucoup de vivacité et de gestes la menuiserie à un jeune enfant, louis, son petit-fils. des outils - rabots ou ciseaux à bois ou… de toutes sortes, dans un dessin si précis qu’on ne peut se tromper - occupent l’essentiel des pages de garde ; en haut et en bas de ces pages, des médaillons avec des portraits des ancêtres de pépère, de 1770 à aujourd’hui, sans oublier le casse-croûte de pépère ou les lutins de son atelier. texte et images ne peuvent être dissociés : chacun introduit, explique, commente l’autre. parfois en séries comme dans une bd, parfois pleine page, parfois frise, accompagnées ici d’une légende, ailleurs d’un texte narratif, ailleurs encore d’un texte explicatif, les illustrations créent une histoire de la menuiserie à travers des générations de menuisiers ; ici, des mots en grandes capitales « je le regarde », « je suis nee en 1820 » (une scie), « de l’or » marquent l’écoulement du temps. ce texte documentaire est coupé d’histoires « fantastiques » où interviennent nains et dragon : et c’est un conte « en ces temps-là.. » avec des illustrations en ombres chinoises. a cela s’ajoutent des touches d’émotion à l’évocation de certaines personnes de la famille de pépère. livre passéiste ? certes pas. pépère termine « tu ne travailleras pas tout seul, comme nous, ni de la même manière » dit pépére à louis. et « en attendant, demain, il y a école, et ça aussi est important pour devenir un bon menuisier. » a donner à lire à certains qui veulent mettre en apprentissage à 14 ans !!! d. e. gallimard jeunesse, 2007. 14,90 euros a partir de 6-7 ans lire la suite 18:30 ecrit par lsj dans nous voulons lire | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note 20 octobre 2007 l'île aux trésors il n'avait jamais fait plus de trois pas. pose sur la caisse l'avis de paiement du droit à l'étalage, pour les cartes postales devant les vitrines. et puis hier, le même uniforme bleu mais rien dans ses mains, je le vois qui entre. s'avance. regarde les étagères. cherche. il revient vers moi et me demande, un peu gêné, peut-être par les mamans à poussettes à côté de lui, "vous avez quelque chose sur le point de croix ?". il détonnait. l'eau vive n'est pas franchement le repère des jeunes aux cheveux blonds, presque blancs, teints en bleu, piercing à l'oreille et casquette américaine. pareil. je le vois qui cherche. lorsque je lui demande si je peux l'aider, je vois bien qu'il n'ose pas. il cherche ses mots. il a vu l'île au trésor. on lui a dit que c'était adapté d'un livre. est-ce qu'on a des livres comme ça ? j'essaie de comprendre ce qu'il veut. des classiques ? samedi, marie m'a appelée. il était à la caisse. marie me montrait l'album les enfants du tigre. «c'est pour quel âge ?» il y avait beaucoup de monde, je courais, j'ai dit un peu vite, oh, de sept à douze à peu près. et puis j'ai regardé le jeune homme aux cheveux blonds, presque blancs, teints en bleu, qui venait de l'acheter. et j'ai repris. jusqu'à, ça n'existe pas. a partir de, oui. mais jusqu'à, ça n'existe pas. j'espère que c'était la bonne réponse. marie lui a tendu le sac avec l'album dedans. non, il n'y a pas qu'harry potter qui a "fait lire". stevenson aussi. démonstration. madeline roth, l'eau vive  08:06 ecrit par lsj dans chroniques de madeline roth | lien permanent | commentaires (1) | envoyer cette note 19 octobre 2007 autour d’une traduction de walt whitman un article paru dans nous voulons lire ! whitman walt ; trad. krief a. ; ill. long loren j'ai entendu le savant astronome gallimard jeunesse, 2006. 11,50 euros. a partir de 9-10 ans et pour tous un grand format à l'italienne, une couverture sombre, dans une gamme de bruns que l'on retrouvera souvent au cours des pages, jusqu'à ce que l'on rencontre l'illustration même de la couverture. alors les tonalités changent ; certes elles restent sombres ; mais l'enfant n'est plus avec des adultes ; il est seul dans la nature, par une nuit étoilée dont il regarde le reflet dans l'eau d'une rivière. vient une très belle double page : un ciel bleu nuit étoilé et, tenant une page entière, la tête de l'enfant, sérieux et rêveur, regardant le ciel. puis, monté sur un banc, ayant quitté veste et cravate, l'enfant lance une fusée vers le ciel. une dernière image rassurante : père et mère sont venus le rejoindre et tous trois regardent les étoiles. et c'est au-dessus de cette image que figure la phrase clé de cet album : « l'imagination est plus importante que le savoir. le savoir est limité. l'imagination englobe le monde entier Â» (alfred einstein). c'est alors que l'on comprend le début de l'album : les parents, des intellectuels, traînent leur gosse à une « conférence du savant astronome » où il s'ennuie à mourir. il quitte la salle et… un album à la fois facile et difficile ; il n'attirera pas le jeune lecteur en raison de ses couleurs sombres ; mais il donnera matière à discussions avec les plus grands. denise escarpit que dire de la traduction ? lire la suite 04:50 ecrit par lsj dans nous voulons lire | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note 18 octobre 2007 la grève en ce jeudi 18 octobre, toujours en phase avec l'actualité, citrouille vous propose de découvrir en exclusivité et en avant-première quelques esquisses de zaü pour un album à paraître le 9 novembre aux éditions l'edune. texte : michel piquemal. titre : la grève. greve-web.pdf - 848ko  05:50 ecrit par lsj dans extraits d'ouvrages | lien permanent | commentaires (1) | envoyer cette note 17 octobre 2007 le livre de la semaine de livralire 20 masques à faire soi-même s. charpiot-desbenoit et s. pied flammarion, les activités du père castor octobre 2007, 17 euros cycle 3 et collège lire la présentation de ce livre sur le site de livralire 08:15 ecrit par lsj dans livralire | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note floraison de livres politiques pour les enfants aux États-unis un article de kerry sheridan sur cyberpresse.ca. « on n'est jamais trop jeunes pour s'intéresser à la politique si l'on se réfère au nombre de livres politiques destinés aux enfants publiés alors que l'élection présidentielle approche aux États-unis… «certains papas sont appelés démocrates. savez-vous pourquoi votre papa est démocrate?», écrit jeremy zilber dans son livre à paraître le mois prochain et intitulé: pourquoi papa est démocrate. «je pense que c'est bien pour des parents de parler politique avec leurs enfants», estime zilber qui a déjà vendu 24 000 exemplaires de son livre précédent, pourquoi maman est démocrate, un ouvrage de 28 pages plutôt orienté à gauche. (…)» lire la suite 06:26 ecrit par lsj dans des liens | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note histoire à toutes les sauces gilles barraqué illustrations gaëtan dorémus larousse - 16 € une histoire, ou plutôt une anecdote dans les premieres pages du livre. une anecdote toute bête, toute courte au milieu d’une page toute blanche. bon. on tourne la page, et là, un lion énorme, sur la double page et dans le coin en bas à gauche, le texte, l’anecdote qui a pris de la saveur, assaisonné à la sauce africaine. et c’est comme ça tout du long, à chaque nouvelle page, la même anecdote qu’au départ déclinée à des sauces différentes : « qui exagère Â», « bobard Â», « militaire Â». on se prend vite au jeu, d’ailleurs, j’ai moi-même inventé une sauce « la timide Â», mais j’ose pas vous la raconter… un bel exercice de style. leslie vega, rêv'en pages 04:42 ecrit par lsj dans dernieres lectures | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note le prince tisserand nora aceval illustrations laureen topalian au berceau du monde, le sorbier - 13,50 € un jeune prince, probablement beau, passionné de chasse, se perd un beau jour, croise une bergère et tombe évidemment fou amoureux d’elle. il rentre chez lui, l’annonce à ses parents, qui refusent aussitôt ce mariage indigne. le prince tombe, malade cette fois et les parents finissent par céder. le roi va voir la jeune fille, lui fait part du désir de son fils et s’attend à ce qu’elle lui tombe, dans les bras. et c’est là que ça devient intéressant ! la bergère refuse d’épouser le prince car il n’a aucun métier et « le pouvoir, ça va, ça vient, mais ce que l’on sait faire de ses mains, c’est un trésor que l’on garde en soi toute sa vie. Â»â€¦ l’histoire ne se finit pas là, à vous d’aller voir la fin de ce joli conte oriental. leslie vega, rêv'en pages 04:40 ecrit par lsj dans dernieres lectures | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note 16 octobre 2007 les rdv de comptines quelques rendez-vous à comptines dans les jours et les semaines à venir. notez sur vos agendas ces quelques dates et venez nombreux écouter, grignoter, regarder, partager... et puis découvrir nos nouveaux locaux du 5 rue duffour-dubergier, pour ceux qui ne les auraient encore pas visités. en octobre À l'occasion de lire en fête et dans le cadre de « passage de l'est » : • du 2 au 21: exposition de dessins originaux de kitty crowther. • mercredi 17 à 18h : natalia noussinova (russie) présente et lit en russe des extraits de son roman les aventures de djérik, en français par laurie sgrazzutti (cie au cÅ“ur du monde) en partenariat avec les associations icare et nous voulons lire ! / cralej. modérateur : jean-claude bonnet (nous voulons lire !) un petit grignotage russe sera offert aux gourmands de littérature lire la suite 08:40 ecrit par lsj dans annonces des librairies | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note salon du livre petite edition jeune illustration cette année, saint-priest met le cap sur l'illustration sud-coréenne avec une exposition inédite de planches originales. au programme également, des rencontres, des ateliers d’artistes, des spectacles, des expos... vous pourrez y retrouver la librairie a pleine page. 9, 10 et 11 novembre 2007 au château de saint-priest (69) - site web : www.petiteedition-jeuneillustration.org 06:50 ecrit par lsj dans annonces des librairies | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note 15 octobre 2007 les murs bleus cathy ytak a ouvert un blog consacré à son roman les murs bleus. il viendra agrémenter les interventions que l'auteure fera en 2007/2008, tant en allemagne (dans le cadre du prix des lycéens allemands) qu'en france. vous y trouverez des compléments d'informations, des vidéos, des photos, des comptes-rendus de rencontres, etc… http://www.ytak.fr  11:55 ecrit par lsj dans des liens | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note 14 octobre 2007 panique organique marion montaigne sarbacane - 12,50 € marion montaigne nous offre, dans cette bande dessinée parue dans la nouvelle collection de sarbacane, une hilarante visite à l’intérieur du corps de stiveune, un adolescent à la veille de la puberté. c’est donc avec grand plaisir que nous arpentons les artères, d’un organe à l’autre, guidés par deux enzymes gastriques qui pilotent le mini sous-marin atomique offert en cadeau dans ses chocomiams quotidiens et avalé en même temps. les intrigues sont multiples, le suspense insoutenable. tout sera-t-il prêt à temps pour le jour de la puberté ? les testostérones arriveront-elles à bon port ? le microbe géant sera-t-il maîtrisé ? sauvera-t-on jean-philippe ? pour le savoir, savourez ce morceau d’humour décalé, vous en redemanderez. guillaume boutreux, m'lire 13:25 ecrit par lsj dans dernieres lectures | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note 13 octobre 2007 dame sei shônagon et le samouraï françoise kérisel illustrations sacha poliakova seuil jeunesse - 15 € sei shônagon a vécu à la cour de l’impératrice sadako, aux débuts de l’an mille, au japon. a partir d’une anecdote racontée dans ses notes de chevet, françoise kérisel a imaginé une histoire entre un samouraï et la poétesse. le samouraï collectionnait les armes de ses victimes. devant lui, grand et fort, on s’inclinait. mais ce guerrier sanguinaire ne rêvait que d’écrire de la poésie sur des rouleaux de soie. il aurait échangé la gloire de ses victoires contre le secret de l’écriture. mais à qui oser le demander quand on est un illustre maître d’armes ?… la couverture est superbe. le dessin de sacha poliakova a quelque chose de simple qui va très bien avec cette histoire. le texte de françoise kérisel est ponctué de vers de sei shônagon (« on connaît le cÅ“ur d’une femme / lorsqu’on a regardé son miroir ou son encrier Â»). la lettre du samouraï, qui ferme l’album, est très belle (« en moi le criminel cherchait à être blessé Â»). c’est un conte pour les plus grands, apaisant, comme dans un temps autre. madeline roth, l'eau vive 08:55 ecrit par lsj dans dernieres lectures | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note 12 octobre 2007 raymond rêve anne crausaz Éd. memo, septembre 2007 – 14 € raymond est le frère aîné d’une grande famille : né des amours de germain et lucette, il a des dizaines de frères qui bientôt envahissent la page. raymond est un escargot. et sous nos yeux ses rêves prennent forme : il se transforme bientôt en limace, en serpent sonné, en dragon, en pieuvre, en pomme chatouilleuse ou amoureuse, en extraterrestre, en fraise ou même en éléphant. les jolies courbes si simples de l’escargot se prêtent avec humour à toutes ces transformations. car il suffit d’un changement de couleur, d’un déplacement léger du trait ou d’un vide opportun pour accomplir le jeu de travestissement. raymond est toujours là, ni tout à fait le même, jamais vraiment un autre. l’idée de l’album est simplissime, sa mise en application parfaite. réalisé avec finesse, précision, tendresse – jusqu’au papier qui appelle la caresse – ce petit livre des métamorphoses est un vrai régal pour l’imagination, à partager sans réserves avec les tout-petits. par corinne chiaradia, librairie comptines  -  lire les dernières critiques mises en ligne par comptines   08:35 ecrit par lsj dans dernieres lectures | lien permanent | commentaires (1) | envoyer cette note le silence de l'opéra à l'herbe rouge cliquez pour agrandir 08:34 ecrit par lsj dans annonces des librairies | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note 11 octobre 2007 enchaîné valérie dayre la joie de lire - 14,50 € marie-georges parlait fort, indignée, et les gens autour se retournaient. le livre à la main, elle me disait « non, non, tu ne peux pas dire que mieux vaut un chien mort qu’un chien attaché Â». alors j’ai lu et relu le texte de valérie dayre. enchaîné, c’est l’histoire d’un chien qui n’a plus de liberté, qui ne sait même pas quoi en faire lorsqu’un jour quelqu’un brise la chaîne. il revient vers son maître et on finit par le tuer. est-ce qu’on l’a délivré ? quatre couleurs dans les papiers déchirés de sara. le blanc du chien, le rouge de la terre, le marron de la chaine et le noir des corbeaux. cet album parle évidemment de la liberté, de celle des hommes, il parle aussi de la bêtise et de la cruauté. et je ne crois pas qu’il juge, je ne crois pas qu’il dise « ce qu’il faut faire, c’est ça Â». je crois que c’est un texte dont il faut parler. même si ça n’a rien d’agréable. car enchaîné renvoit quelque chose de terrible de la nature humaine, une lâcheté, une lâcheté à prendre des vies. madeline roth, l'eau vive 04:25 ecrit par lsj dans dernieres lectures | lien permanent | commentaires (2) | envoyer cette note le secret de térabithia extrait d'une critique d'emmanuel galais sur dvdcritiques.com  (…) bien plus qu’un film triste, comme on a eu tendance à le présenter, « le secret de térabithia Â» aide le spectateur à gérer les émotions de sa propre existence et ouvre une petite porte dans l’esprit des enfants. bien plus qu’une  histoire à la tragédie latente, elle est en fait une véritable leçon de vie. une telle adaptation pouvait sembler chaotique aux yeux de l’auteur lui-même, il n’en n’ai rien. la réalisation soignée de gabor csupo (les razmokets à paris) amène doucement le spectateur dans cet univers imaginaire et amène une conclusion fatale avec beaucoup de pudeur tout évitant le pathos. (…) les effets spéciaux de la société weta digital déjà responsable de « king kong Â» et du « seigneur des anneaux Â» sont absolument éblouissant de vérité et donne une dimension totalement en adéquation avec le livre de katherine patterson. enfin n’oublions pas de saluer le superbe travail d’adaptation des scénaristes dont l’un n’est autre que le fils de l’auteur. une précision qui aide un peu plus à comprendre la qualité et la fidélité du film. (…) lire l'intégralité de la critique sur dvdcritiques.com 04:05 ecrit par lsj dans des liens | lien permanent | commentaires (1) | envoyer cette note 10 octobre 2007 le livre de la semaine de livralire les ostrogoths martine pouchain les 400 coups, connexion septembre 2007, 12 euros roman (4e, 3e et lycée) lire la présentation de ce livre sur le site de livralire 09:50 ecrit par lsj dans livralire | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note sélection nantes livres jeunes le colis rouge / clotilde perrin / rue du monde / 2007 cet album sans texte est un vrai plaisir pour les yeux. les dessins de clotilde perrin, colorés et minutieux, conviennent particulièrement à cette promenade sans texte. le principe n’est certes pas nouveau, mitsumasa anno excellant depuis longtemps dans ce genre d’album, mais il y a là une fraîcheur et une atmosphère nouvelles et fort agréables. chaque double page possède un univers propre par le thème abordé mais aussi par les couleurs choisies. on y retrouve, ça et là, des personnages, des situations, des objets qui feront écho chez les plus grands (joconde, arche de noé, petit chaperon rouge, mobile de calder, etc.) et qui ne manqueront pas de susciter la curiosité des plus petits. il n’y a pas de linéarité ni d’ennui dans la lecture, les angles de vue changent, les univers s’animent, les proportions se modifient mais le petit personnage et son colis rouge, représentés plusieurs fois par double page, demeurent le fil conducteur de l’histoire et le point d’ancrage visuel nécessaire à cette déambulation imaginaire. un album étonnant, aux multiples références, dans lequel se glisseront avec plaisir petits et grands.  anne thouzeau - fiche propriété de la ville de nantes. wadaï ! / jean gourounas / ed. du rouergue / 2006 wadaï est un album petit format et grand plaisir : plaisir à raconter autant qu’à écouter.  on assiste à un exercice périlleux qui met en scène un samouraï et son katana qui tranche dans le vif.   a grand renfort d’onomatopées et d’énumérations de noms d’arts martiaux, jean gourounas offre une histoire jubilatoire à tous ceux qui aiment se déguiser et qui se laissent emporter par leur imagination. vous le raconter lui ferait perdre tout son suspense et sa saveur.  faites-moi confiance : à lire absolument ! roselyne malavieille - fiche propriété de la ville de nantes. lire la suite 09:25 ecrit par lsj dans nantes livres jeunes | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note 09 octobre 2007 libre air à evreux - par martine bourre pour martine bourre, la librairie l'oiseau lire n'est pas seulement un endroit où on vend ses albums. c'est aussi un lieu d'inspiration, de création, d'enthousiasme et de partage. un article du dossier dire et lire par l'image, citrouille n°46 annie falzini est "libre air" jeunesse à evreux, et moi je connais l’oiseau lire depuis sa sortie de l’œuf (et même avant). a chaque nouvel album, le baptême du public a lieu dans la librairie, rue joséphine. annie réalise une vitrine avec les originaux, en expose certains au milieu des livres, et m’invite à dédicacer à grand renfort de tarte aux poireaux et de chocolats noirs… annie cuisine vraiment bien, et je ne parle pas du vin de noix ! quand je reçois un texte à illustrer, je l’envoie à l’oiseau lire. l’avis d’annie et de sophie m’est précieux. je leur montre mes premières images, je guette les réactions. on me demande souvent si je travaille au contact des enfants pour créer mes dessins ou mes textes. cela ne me vient pas à l’idée, par contre le lien avec "ma" librairie jeunesse est indispensable.  il y a quelques années, annie m’a parlé des enseignants qui cherchent régulièrement un album pour l’epiphanie et, à part roule galette, rien à l’horizon. j’ai pensé à cette drôle de comptine  j’aime la galette â€¦ et l’album est sorti en 96 chez didier jeunesse. il y a aussi les histoires de chevaux qu’annie me réclame tout le temps, et que je vais bien prendre le temps d'en dessiner une un jour. et un projet de princesse à marier qui vient de se concrétiser parce que annie me demandait d’essayer de trouver une histoire pour les petites filles en manque de princesses. ce n’est pourtant pas ma spécialité, mais je me suis beaucoup amusée à inventer un texte où s’est invité sans prévenir un séduisant dragon… c’est à l’oiseau lire que je découvre des trésors : le dernier baudouin, le grand ours de françois place, le buffle et l’oiseau de catherine zarcatte, et même l’unique trait de pinceau, que j’ai trouvé "par hasard" juste avant de commencer li po le fou et tou fou le sage, superbe leçon de graphisme et de peinture dont je ne pouvais me passer… ce plaisir de rencontrer le monde des autres créateurs, je ne vois pas où je pourrais le trouver ailleurs qu’ici, en "libre airie". prendre le temps de plonger mon nez dans tous ces livres, l’odeur du papier, le toucher satiné des nouvelles couvertures, et les merveilleuses surprises, les découpages de katsumi komagata (feuilles !...), les premiers tirages du chemin bleu d’anne brouillard et la lecture, cÅ“ur serré, de julie capable. tellement d’émotions liées à l’ambiance colorée de la boutique de la rue joséphine…. boutique irremplaçable… j’en ai dessiné la devanture, toute bleue (pour faire plaisir à sophie), avec une sorcière, des enfants lecteurs et des nuages. j’aimerais parfois m’installer là pour dessiner mes images, au fond, dans le coin des petits… quand j’ai été accueillie à la librairie tiers-temps, à aubenas, chez stéphane croizer, l’enchantement fut le même. tous ces passeurs sont bien sûr le complément, la suite logique de mon travail d’auteur illustratrice. sans eux, une bonne partie de mes albums passerait inaperçue. leurs choix, leurs coups de cÅ“ur, les rencontres et,  les "heures du conte", tout le travail entrepris auprès des scolaires, des ados ou des bébés-lecteurs, tout ceci nous garantit au final un public plus curieux, plus attentif et plus exigeant. martine bourre oeuvres d'alex godard actuellement exposées à la librairie l'oiseau-lire. plus d'informations sur le blog de la librairie. 04:35 ecrit par lsj dans dossier «dire et lire par l'image» , textes images d'auteurs d'illustrateurs | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note 08 octobre 2007 la parenthèse (liège, belgique) a 30 ans… un beau jour de novembre 1977,  quatre jeunes femmes décidèrent de se lancer dans une nouvelle histoire, celle d’une librairie dédiée entièrement et uniquement aux enfants ; une librairie qui serait avant tout un espace où l’on prendrait son temps, le temps de lire, de découvrir, d’apprendre et de se rencontrer. c’est pourquoi elles baptisèrent leur librairie la parenthèse, une parenthèse dans la ville. les ouvrages qu’elles décidèrent alors de défendre étaient de ceux qui marquent l’imagination, qui éduquent les petits ou qui les font rire… depuis ce jour, perdure cette volonté de choisir des ouvrages esthétiques et littéraires de qualité. ce lieu de réjouissances enfantines fut d’abord un petit 33m2 place xavier neujean, endroit aménagé par leurs soins, avec quelques livres et quelques petites chaises (des grandes dont elles avaient coupé les pieds…). ce quatuor était alors réellement pionnier ; en effet, la littérature de jeunesse n’avait pas encore acquis les titres de noblesse qu’on lui connaît aujourd’hui. elle était considérée comme un sous-produit de la littérature et les éditeurs ne lui accordaient encore que peu d’importance. la parenthèse était donc la première librairie jeunesse en région liégeoise… et elle reste la référence à l’heure actuelle. petit à petit, la librairie se construit une réputation et il faut bientôt élargir le stock pour pouvoir répondre aux attentes des lecteurs. c’est également l’époque où certains éditeurs militants s’investissent dans une littérature de qualité adressée aux enfants et commencent à produire en nombre albums et autres livres pour la jeunesse, qui prennent de plus en plus de place dans le petit 33 m2… c’est pourquoi en 1983, la librairie déménage rue des carmes. elle partage cette surface avec plexus, une librairie générale qui défend les mêmes idéaux ; une vraie maison du livre est ouverte en plein centre ville, dans le quartier des libraires et des bibliothèques… une aubaine pour penser un réel développement.  lire l'intégralité du document de la parentèse (historique, concours, festivités, coups de coeur livres et jouets) : laparenthese-web.pdf 16:35 ecrit par lsj dans annonces des librairies | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note 06 octobre 2007 suivez le guide… paris - la sardine à lire (et un de ses fidèles clients…) lille - le bateau livre  lille - le bateau livre tours - libr'enfant  tours - libr'enfant montauban - le bateau livre  clermont-ferrand - papageno  poissy - librairie du pincerais    coordonnées des librairies : ici 17:35 ecrit par lsj dans annonces des librairies | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note le plus beau métier du monde (par jean-luc luciani) je ne demandais pas grand-chose. pas de tapis rouge ou bien encore de limousine. juste quelqu’un qui m’attende sur le quai et qui veuille savoir si mon voyage s’était bien passé. même après sept heures de train et trois changements, j’aurais pu trouver l’énergie nécessaire pour lui répondre avec le sourire que oui, mon périple avait été agréable. mais la question ne se posait même pas puisque les organisateurs du salon du livre « lire en campagne » n’avaient pas jugé utile de déléguer une personne pour m’accueillir. j’ai jeté un oeil sur la feuille de route reçue par la poste quelques jours auparavant et que je n’avais toujours pas eu la curiosité de consulter. « sitôt après la sortie de la gare, l’hôtel des voyageurs se trouve tout juste à un petit kilomètre sur la gauche. vous pourrez vous y rendre à pied, une chambre vous y a été réservée pour la nuit. vous prendrez votre repas en compagnie des deux autres auteurs déjà sur place. » au moins, les choses avaient le mérite d’être claires. j’ai pris une grande inspiration et j’ai commencé à tirer ma valise sur roulettes le long d’un trottoir dévasté. a cet instant précis, un éclair a déchiré l’horizon et il s’est mis à pleuvoir. la gérante de l’hôtel des voyageurs m’a regardé d’un drôle d'air. - vous ne ressemblez pas à un écrivain. c’est vrai que je devais ressembler à pas grand-chose, trempé comme je l’étais, mais y avait-il écrit quelque part à quoi devait ressembler un écrivain une bonne fois pour toute ? j’ai failli lui répondre qu’elle aussi ne ressemblait pas à l’image que je me faisais d’une gérante d’hôtel, mais je me suis contenté de murmurer : - c’est sans doute parce que j’écris pour la jeunesse. elle a semblé d’accord avec moi et m’a tendu une clé. - vous avez la chambre vingt-six, au deuxième étage sur votre droite. le repas est servi à vingt heures. - c’est un peu tôt non ? - oui, mais ça permet à la cuisinière de rentrer chez elle pas trop tard et de voir ses enfants avant qu’ils ne se couchent ! j’ai même pas essayé d’argumenter. j’ai porté ma valise dans les escaliers, laissant des traces humides sur la moquette rouge. a vingt heures précises, je me suis installé à une table vide. j’avais le choix, toutes les tables étaient vides. une musique assourdissante occupait l’espace, une sorte de musique disco comme je n’en avais plus entendu depuis les années quatre-vingt. j’ai cherché la carte des menus, mais visiblement il n’y avait pas de carte. trois minutes plus tard, la gérante est arrivée avec une assiette de soupe chaude. - c’est gentil, mais je vais peut-être attendre mes collègues pour commencer à manger... - la dame du dix-sept est souffrante, on lui a monté un plateau repas dans sa chambre, quant à l’autre personne elle n’arrive que vers vingt-trois heures, rapport qu’elle a raté sa correspondance à lyon. - c’est bien ma veine ! j’ai pensé. la gérante m’a souhaité un bon appétit. - est-ce que vous pourriez baisser la musique ? j’ai lancé tandis qu’elle s’éloignait en traînant la jambe. lire la suite sur le site de jean-luc luciani  04:55 ecrit par lsj dans des liens , textes images d'auteurs d'illustrateurs | lien permanent | commentaires (7) | envoyer cette note 05 octobre 2007 le blog de la fête (l'eau vive, en avignon) les trente ans de la librairie l'eau vive ont débuté en fanfare mardi 2 octobre avec l'inauguration de l'exposition d'alan mets. pour les absents, les trop loin, les nostalgiques, retrouvez chaque jour, sur le blog de la librairie, le récit de ces jours de fête. 11:50 ecrit par lsj dans annonces des librairies | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note les mots, ça m’est égal mélanie cuvelier exprim’, sarbacane - 8 € « dans la vie, on a beau s’étirer en ribambelles, c’est toujours la même solitude du petit personnage en papier. faudrait être prévenu, avant d’aimer les gens. et puis, non, sans quoi, on n’aimerait plus personne Â». jeanne a dix-huit ans. elle vient d’entrer dans un hôpital psychiatrique. ce qui l’a amenée là, on ne l’apprendra qu’à la presque fin de ce texte, et c’est pour cela que l’on s’y accroche. pour ça et l’écriture. « ce qui console, c’est de courir aussi fort qu’on peut jusqu’à évanouir le monde Â». le texte de mélanie cuvelier n’a rien d’agréable. c’est un texte rêche, auquel on peut reprocher le manque de construction, fait de petites phrases sèches enfilées les unes à la suite des autres comme dans un journal intime, une suite de douleurs, les entretiens avec les psychiatres, le suicide, la cantine. et dans ce collier de perles, des petits bijoux de phrases se glissent, assez pour qu’on les note dans des carnets. « tu crois tellement de choses, et tu n’as pas grandi Â». madeline roth, l'eau vive 07:30 ecrit par lsj dans dernieres lectures | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note le mystère du lac robert r. mc cammon wiz, albin michel - 17,00 € je me souviens du jour où notre « repré Â» nous a présenté l'édition en jeunesse du « mystère du lac Â», paru dans une édition "adulte" en 1993. la première chose que je lui ai dite c’est : - mais oui, le roman avec le lac très profond et la petite plume verte ! - heu, le lac oui, la plume verte je ne vois pas… bon, mais ce n’était pas grave, moi je venais de faire un bond dans le passé et je me suis souvenue… de cet été là à paris. dès les premières pages, je ne t’ai plus quitté. je te lisais partout, dans le métro, le bus, dans le bain, en pause déjeuner ou dans la file d’attente au cinéma… je t’emmenais partout sac, poches… mon pauvre, toutes tes pages se décollaient ! je me suis souvenue du jour où, dans le métro, j’étais tellement absorbée par ta lecture que je n’ai pas fait attention à l’arrivée du train et, à cause de l’air déplacé par celui-ci, toutes tes pages se sont envolées ! je courrais partout pour les récupérer et les gens me dévisageaient comme si j’étais folle !! mais je les ai toutes retrouvées (les pages !).   et maintenant je me dis que j’ai beaucoup de chance, que je vais pouvoir à nouveau parler de toi, dans la librairie et ailleurs, et que peut être vous serez nombreux à connaitre cette magnifique histoire et à vivre cette formidable aventure. finalement, c’est vous qui avez beaucoup de chance… vous n’êtes pas prêts d’oublier la petite plume verte… lætitia , le préau 07:20 ecrit par lsj dans dernieres lectures | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note gros sur la tomate dominique brisson tempo, syros - 5,90 € lorsque la maitresse annonce à la classe qu’ils vont devoir jouer une histoire d’un certain « drole de dalle Â», le bon gros géant, à la fin de l’année, bob (de son vrai nom fernidan, non ferdinan…) est plutôt content ! mais lorqu’elle précise qu’il va falloir découper l’histoire en dix scènes égales, bob attrape son livre et ses ciseaux et le découpe en dix morceaux ! evidemment ce genre de fantaisie n’est pas du tout du goût de la maitresse. punition, mots dans le carnet, invitations dans le bureau du directeur ! voilà le quotidien de notre petit bob, mais ce n’est pas de sa faute : les lettres, les mots se mélangent dans sa tête et ce depuis toujours ! il faut juste qu’il apprenne à ranger. tout au long de ce joli roman, il nous raconte à sa manière, avec ses mots à lui (rien qu’à lui) l’incompréhension de la plupart des adultes, l’amour inconditionnel de sa maman et son amitié pour anna (qui elle comprend tout d’ailleurs !). ce texte est écrit tout en délicatesse et en poésie et ce petit garçon a une telle joie de vivre qu’on a tendance à avoir la banane pendant toute sa lecture ! un petit rayon de soleil dans ce mois de septembre pluvieux. c’est mon petit coup de cÅ“ur perso… lætitia , le préau 07:10 ecrit par lsj dans dernieres lectures | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note l’ogre karim ressouni illustrations thierry dedieu rue du monde - 16 € dans une cité vit un ogre qui ne sort que la nuit. À quoi ressemble-t-il vraiment ? que fait-il de ses jours et de ses nuits ? À travers les yeux d’un enfant, nous pénétrons dans cette histoire étrange et fascinante à la fois. l’enfant n’est dupe de rien. il s’agit là d’un jeu où l’ogre focalise les capacités imaginatives des enfants. les illustrations de dedieu mêlant ombres et planches animales sont délicieusement effrayantes et nous incitent, nous aussi, à jouer à « avoir peur Â» avec les autres. marie rosso, nemo des enfants d’un immeuble dans un quartier de banlieue jouent à se faire peur. pour eux pas de doute, celui qui habite au rez-de-chaussée est un ogre. le jeune narrateur l’épie jour et nuit. lui et ses copains n’ont jamais vu qu’une ombre, une silhouette énorme qui ne sort que la nuit. mais qui joue au juste ? l’ogre ou les enfants ? qui est cet inquiétant personnage ? une page arrachée d’un cahier à spirale nous apporte la clé de l’énigme et c’est la fin du jeu, la fin de l’enfance aussi. texte et illustrations jouent avec la frayeur et l’humour. les personnages sont tous représentés par des silhouettes noires, trapue pour l’ogre, comiques pour les enfants. les croquis d’animaux choisis pour illustrer l’imaginaire des gamins sont comme sortis de planches de très sérieux livres de sciences. chaque double page est un régal de frissons. les couleurs des fonds qui varient à chaque fois contribuent elles aussi à donner une atmosphère à la fois inquiétante et joyeuse à cette histoire. thierry dedieu a joué de ses ciseaux, de sa colle et de ses couleurs pour accompagner ce texte qui nous parle de complicité, de reconnaissance, de l’imaginaire des enfants et de création artistique. il faut prendre le temps de se plonger dans chaque page pour goûter cet album et laisser resurgir les souvenirs des peurs enfantines. danièle grolier, la courte Échelle   07:05 ecrit par lsj dans dernieres lectures | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note 04 octobre 2007 au crible ! aujourd'hui sort (rectificatif) le 11 mars octobre sortira en librairie la nouvelle collection de syros, au crible !. premier titre : «valeur travail» et «identité nationale» ? pour lire une interview de sandrine mini, directrice des éd. syros, et de philippe godard, directeur de collection,  cliquez ici (une interview par jean-claude benard sur agoravox) 06:05 ecrit par lsj dans des liens , portraits et interviews | lien permanent | commentaires (1) | envoyer cette note 03 octobre 2007 mensonges et vérité nathalie kuperman mouche, edl - 7,50 € comment échapper au zéro pointé quand on n’a pas lu l’enfant océan et que la maîtresse fait une interro surprise, justement sur ce livre-là ? clarisse commencera par un petit mensonge à sa mère le soir en rentrant puis par un « Ã©norme Â» devant la maîtresse qui lui demande les raisons de ce manque de travail. elle annonce à l’enseignante que ses parents lui ont appris depuis peu qu’ils n’étaient pas ses « vrais Â» parents et cela l’a beaucoup perturbée ! les conséquences d’un tel mensonge auront bien sûr des répercussions, qui ne sont pas toujours celles que l’on attendait. l’enfermement dans le mensonge, l’embarras, la gêne que cela procure chez clarisse sont extrêmement bien exprimées dans ce roman. le rebondissement final soulève également des questions sensibles : clarisse aurait-elle inconsciemment senti que son histoire familiale comportait un non-dit ? pourquoi est-ce justement ce mensonge-là (qui s’avère être la vérité !) qui est venu à son esprit ?  nathalie kuperman aborde avec beaucoup de finesse psychologique non seulement l’attitude de clarisse mais aussi celle de ses « vrais-faux Â» parents ! marie rosso, nemo 06:00 ecrit par lsj dans dernieres lectures | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note hip-hop connexion karim madani exprim’, sarbacane - 9 € hakim vit à paris, wiz à new-york. ghetto, drogue, délinquance, police, racisme sont leur quotidien. leur passion commune, le hip-hop, les amènera à se rencontrer et à se lancer dans un projet qui leur parait fou mais qui constitue pour eux la seule porte de sortie qu’ils aient envie d’emprunter. quel autre choix ? le hip-hop sinon rien. hip-hop connexion parle avant tout de musique, de passion, d’urgence, d’envie. au fil des histoires des personnages et de leur environnement, karim madani dresse aussi un portrait sincère et cruel de la vie dans les quartiers pauvres des grandes métropoles occidentales. un voyage d’un chapitre sur l’autre de new york à paris, des strophes slamées pour le plaisir du jeu des mots, une prose musicale pour dénoncer la misère et pour rêver d’une solution, un pont entre deux continents et s’échapper grâce à la musique. marion speiser, librairie nemo 05:55 ecrit par lsj dans dernieres lectures | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note l’impressionnisme : les peintres de la vie moderne véronique bouruet-aubertot palette - 17 € en 1873 impression soleil levant de claude monet marquera la naissance du terme « impressionnisme Â». au départ méprisant, il sera repris par les artistes eux-mêmes, revendiquant le rejet de l’académisme, des salons, au profit de l’ouverture au monde contemporain, à la nature, aux sensations. cet ouvrage nous propose une évocation simple et didactique des différents artistes qui ont formé ce mouvement. les reproductions sont particulièrement bien choisies pour mettre en valeur la spécificité de chacun de ces peintres. marie-odile compagnon, librairie nemo 05:35 ecrit par lsj dans dernieres lectures | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note 02 octobre 2007 les lectures de sitartmag les mots, ça m’est égal de mélanie cuvelier - exprim’ sarbacane, 2007 - roman ado-adulte la vie à refaire - résolument composé sous le signe de la poésie, avec barbara qui veille en exergue sur les mots à venir, ce premier roman de mélanie cuvelier et sa narratrice jeanne, dix-huit ans, accrochent d’emblée la sensibilité du lecteur, qui aura bien du mal à lâcher ces lignes, quel que soit le degré des souffrances, des frustrations et des brisures qu’elles renferment. le langage prend à la gorge, tandis que jeanne, enfermée en hôpital psychiatrique par ses parents (...) se raconte, dévide le fil de ses pensées tremblantes... lire l'article de b. longre le livre qui dit tout  de guus kuijer - traduit (néérlandais) par maurice lomré - l’école des loisirs (neuf), 2007 - à partir de 12-13 ans tout, ce livre dit tout (ou presque) - ce livre est un petit roman tout à fait étonnant et passionnant, merveilleusement écrit, qui mêle sérieux et fantaisie, histoire de sorcière et mythe biblique, combat pour les droits des femmes et des enfants, réflexions sur le fanatisme religieux, sur le pouvoir de la fiction et de la poésie, sur l’imagination et le vrai courage (il y est question de résistance, de communistes dénoncés aussi : l’histoire est elle aussi présente comme la fantaisie)… lire l'article d'a-m. mercier-faivre 8h32 de stéphane servant et alice sidoli - où sont les enfants ? collection chahu-bohu, 2007 le temps suspendu - le passage du temps est une notion assurément relative et les minutes qui s’écoulent ont une durée variable selon l’état d’esprit dans lequel on se trouve – un sentiment habilement rendu dans ce bel album, qui égrène de menus incidents se déroulant l’espace de 60 secondes x2, du point de vue d’un petit garçon. depuis sa fenêtre, celui-ci cherche à chasser son ennui en observant ce qui se passe en bas, dans la rue – un monde en mouvement qu’il contemple, immobile…  lire l'article de b. longre papa-barque de magali turquin et yan thomas - editions du jasmin, 2007 - à partir de 7 ans papa invisible - magali turquin, qui dédie cet album à son « père pardonné », donne ici la parole à un enfant «né sans papa ». c’est en tout cas ce que prétend la mère, bien décidée à élever seule son petit garçon. mais celui-ci n’est pas dupe, et pour combler le vide qu’il ressent, il s’invente l’histoire d’un «papa seul », un papa-barque qui aurait « une ancre énorme à la place du cÅ“ur», un poids qui l’empêcherait d’avancer et de venir le retrouver… lire l'article de b. longre retrouver les brèves jeunesse de sitartmag ici 21:50 ecrit par lsj dans sitartmag | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note chroniques de simon roguet sur livres echanges : opportune escapade en adulte… fin septembre. la rentrée bat son plein. les clients sont revenus. le rayon jeunesse est en pleine effervescence. les parents sont à la recherche d’un coup de cÅ“ur ou d’un livre miracle, les instits peaufinent leurs projets de début d’année, les bibliothécaires veulent remplir leurs étagères. toute cette émulation met en ébullition la librairie. mes collègues et moi ne savons où donner de la tête et cela fait plaisir après les mois d’été plutôt calmes. par moment, je regrette un peu le doux temps estival (pas en terme de météo bien sûr…), les horaires quelque peu allégés, le temps de feuilleter un peu les livres que j’emmènerai chez moi. je me dis aussi qu’elle est belle l’image d’epinal que nous renvoient quelquefois certains clients : "ah libraire ! quel beau métier, vous lisez toute la journée ! j’aurais tellement voulu faire cela." et bien non, ce n’est pas vraiment ça, il faut ranger, ouvrir les cartons, classer, trier, déplacer, choisir… même l’été !... un vrai travail de manutentionnaire intello, en quelque sorte. et tout ça, ça prend du temps, énormément de temps. alors, la lecture, on la fait chez nous, à la pause, aux toilettes, dans la salle d’attente du dentiste. partout où l’on peut. quand on peut. […] lire l'intégralité de la chronique sur livres Échanges 09:41 ecrit par lsj dans chroniques de simon roguet | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note 01 octobre 2007 l'épicerie "la vie c'est : tu te bats". cette phrase (de jean-françois chabas, dans un texte à paraître prochainement) ne m'a pas quittée de la journée. je pensais que le goût des citations s'en irait dans mes cartables d'écolière. il est toujours là, comme un morceau d'enfance préservé quelque part. ce soir j'ai le dos cassé par ce samedi de septembre, avant-goût de noël à courir partout sans souffler. je trouve dans livres hebdo de nouveaux livres - adultes - à commander, comme si les piles au pied du lit ne me découragaient pas. non, je ne peux pas écrire, écrire viendra comme un besoin, quand le besoin de lire se fera moins fort. je t'ai dit, "avignon, c'est comme un village, et l'eau vive, l'épicerie". hier, j'ai demandé à une maman des nouvelles de jules. "vous le connaissez ?" elle m'a regardée, interloquée. comment lui dire ? oui, je le connais, je l'ai vu tout petit, je sais les livres mis pour lui sous la poussette, oui, je connais jules, et louis, et violette, et nina. mardi débutent les trente ans de l'eau vive. et je rêve d'un jour où jules, louis, violette et nina me demanderont des livres pour leurs enfants. non, je ne peux pas écrire, pour l'instant je vis, en regardant l'enfance grandir, avec les livres pour échelles, et les mots des autres à la place de ceux qu'on ne dit pas. madeline roth, l'eau vive (l'image est d'emmanuelle houdart) 05:40 ecrit par lsj dans chroniques de madeline roth | lien permanent | commentaires (3) | envoyer cette note 30 septembre 2007 chroniques de simon roguet sur livres echanges : nos ami(e)s les bibliothécaires chronique du 29 juin (…) et les bibliothécaires arrivent. cette année, ils sont une quinzaine. ils ont déjà été plus. mais on pourra mieux échanger, je préfère, et ils seront plus à l’aise. je parle un peu de mon métier, du libraire jeunesse tel que je le vois, tel que je le voudrais et je sens leur intérêt dans ce que je dis. l’importance du choix face à la production intense. le désir de faire vivre des livres oubliés ou mal connus juste parce qu’ils nous sont chers, l’importance de lire, toujours, et de conseiller, de chercher, d’accompagner le lecteur… mon discours fait écho à leur bénévolat. je leur parle de nos pratiques qui, souvent, sont finalement assez proches. j’essaie de leur transmettre un peu du cÅ“ur de notre métier. leur montrer quelles sont les différences essentielles entre des librairies spécialisées et des grandes surfaces du livre. leur montrer que nos intérêts sont communs, chacun à notre niveau de la chaîne du livre. (…) lire l'intégralité de la chronique sur livres Échanges 06:55 ecrit par lsj dans chroniques de simon roguet | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note 29 septembre 2007 l’alimentation dans les livres pour enfants un article du site la cuisine collective alimentation et santé (réalisé en partenariat par le cerin). pour les sociologues ou anthropologues de l'alimentation, les livres pour enfants sont un objet d'étude qui n'a pas encore livré tout son suc… emilie salvat (*) s'est attelée à la tâche. les livres pour enfants sur les aliments symbolisent et font rêver, mais aussi instruisent et parfois " configurent " les jeunes générations. ils sont aujourd'hui le reflet des conceptions et des comportements alimentaires du moment, y compris de nos interdits et de nos peurs. les livres pour enfants sont un media comme les autres : un moyen d'expression s'attribuant la charge de refléter ou de transmettre des conceptions et des valeurs sociales réputées admises… a l'origine, traités de savoir-vivre ou de savoir-faire, ils sont aujourd'hui des vecteurs de socialisation, chargés de véhiculer les normes de la société et d'inciter l'enfant à les incorporer. au " rayon alimentation ", beaucoup de livres actuellement offrent des stratégies d'apprentissage des normes nutritionnelles, analyse emilie salvat. ce sont surtout des documentaires ou des fictions prônant l'équilibre alimentaire. on trouve aussi des livres où l'aliment est utilisé pour sa charge symbolique, culturelle, ou encore onirique, imaginaire… lire la suite de l'article sur le site la cuisine collective 14:05 ecrit par lsj dans des liens | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note le livre de la semaine de livralire où séverin millet seuil jeunesse septembre 2007, 16 euros album (cycle 3 et collège, 9-13 ans) lire la présentation de ce livre sur le site de livralire 11:30 ecrit par lsj dans livralire | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note 28 septembre 2007 «je vous ai apporté ce livre car je voudrais vous faire connaître le plaisir de lire » (nadia roman) (extrait de la table ronde transmettre le goût de lire dès l’apprentissage de la lecture, 5eme parcours professionnels pour la lecture jeunesse, toulouse) patricia delahaie je vais passer à présent la parole à nadia roman. catherine graindorge a cité rené diatkine qui est votre maître, si on peut dire. vous êtes professeur des écoles à nice, dans une classe d’adaptation, avec des enfants en difficulté entre 9 et 10 ans qui sont souvent fâchés avec les livres et la lecture. comment faites-vous pour les amener aux livres et à la lecture ? nadia roman je suis également mère de deux enfants et j’écris des livres pour les enfants. dans ma classe, je pars du principe suivant : je m’autorise dans un premier temps à leur apporter ce que j’aime. ces enfants n’ont pas beaucoup de goût pour les apprentissages et certains ont même un fort rejet qui se manifeste matériellement et physiquement. si bien qu’avant de recommencer les apprentissages, il va falloir leur réapprendre à éprouver du plaisir. patricia delahaie vous faites précéder le plaisir au désir. nadia roman oui, cela me semble un enchaînement assez logique. ces enfants rencontrent souvent les difficultés de l’interdit de savoir et pas seulement la difficulté de la non-francophonie. il y a des parents non-francophones mais il y a aussi des parents illettrés, cela existe encore à l’heure actuelle. pourtant ces parents sont tous intéressés par l’apprentissage, les livres et le travail de leurs enfants. mais pour ce qui est des parents illettrés, ils ont de la difficulté à laisser leurs enfants accéder au plaisir de lire. patricia delahaie vous dissociez donc les moments d’apprentissage des moments de lecture plaisir ? nadia roman j’essaie de ne pas trop associer plutôt que de dissocier les moments d’apprentissage du code et de la technique de la lecture, de la lecture plaisir. tout ce qui est de l’ordre de la lecture fictionnelle, je l’apporte en classe, le plus longtemps possible et même bien après qu’ils soient eux-mêmes entrés dans le code afin qu’ils aient le plaisir de l’histoire, le plaisir des mots, le plaisir de rêver, d’avoir le corps là et la tête ailleurs. lire la suite 06:40 ecrit par lsj dans portraits et interviews | lien permanent | commentaires (0) | envoyer cette note cliquez ici pour acceder a la totalitÉ des archives du blog  

citrouille, blog des librairies jeunesse  Précédent 93  Précédent 92  Précédent 91  Précédent 90  Précédent 89  Précédent 88  Précédent 87  Précédent 86  Précédent 85  Précédent 84  Précédent 83  Précédent 82  Précédent 81  Précédent 80  Précédent 79  Précédent 78  Précédent 77  Précédent 76  Précédent 75  Précédent 74  Précédent 73  Précédent 72  Précédent 71  Précédent 70  Précédent 69  Précédent 68  Précédent 67  Précédent 66  Précédent 65  Précédent 64  Suivant 95  Suivant 96  Suivant 97  Suivant 98  Suivant 99  Suivant 100  Suivant 101  Suivant 102  Suivant 103  Suivant 104  Suivant 105  Suivant 106  Suivant 107  Suivant 108  Suivant 109  Suivant 110  Suivant 111  Suivant 112  Suivant 113  Suivant 114  Suivant 115  Suivant 116  Suivant 117  Suivant 118  Suivant 119  Suivant 120  Suivant 121  Suivant 122  Suivant 123  Suivant 124